CULTURE & DECOUVERTE

DÉCOUVERTE: Le Parc National de Lobéké

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 Étalé sur l’extrême sud-est du Cameroun, le Parc National de Lobéké couvre une superficie de 217.854 ha constitués essentiellement d’une forêt équatoriale dense. Très éloigné des grandes villes que sont Yaoundé et Douala, le parc est néanmoins proche de la ville de Yokadouma. 
Pour ce weekend, ABY Média vous emmène à la découverte de ce magnifique endroit. 

Le parc national de Lobéké, principalement constitué de forêt équatoriale, fait partie du bassin du Congo à l’extrême sud-est du Cameroun. Il couvre une superficie de 217 854 ha (2 178,5 km2). Créé le 19 mars 2001, le parc s’inscrit dans le cadre de l’initiative de conservation transfrontalière, connue sous le nom de Trinational de la Sangha (TNS). C’est un paysage prioritaire de conservation de la biodiversité qui regroupe, en plus du parc national de Lobéké, la réserve spéciale de Dzangha-Sangha (RCA) et le Parc national de Nouabalé-Ndoki (Congo-Brazzaville). Lobéké dispose d’un réseau de clairières marécage.


Le PNL dispose d’une biodiversité variée et très riche en ressources fauniques et floristiques.
  • 45 espèces de mammifères,
  • 305 espèces d’oiseaux,
  • 18 espèces de reptiles,
  • 16 espèces d’amphibiens,
  • 134 espèces de poissons,
  • 215 espèces de papillons,
  • 764 espèces de plantes appartenant à 102 familles.


Plusieurs de ces espèces sont endémiques et le parc possède l'une des plus fortes concentrations d'éléphants et gorilles d'Afrique.
uses en particulier sur le flanc oriental du parc.
Qu'il s'agisse du tourisme vert, ou de l'ethno-tourisme, le parc national de Lobéké ne manque pas d'attrait ; on peut ainsi citer :
  • les clairières Bolo, Djangui, Ndangaye, Ngoa, de Djaloumbe et Petite Savane où des miradors ont été construits pour observer les nombreux oiseaux, gorilles et autres mammifères dont c'est le royaume ;
  • les rivières poissonneuses ;
  • les fêtes traditionnelles Baka ;
  • l'artisanat local.
Le parc national de Lobéké a fait l'objet de nombreux investissements pour le convertir en site éco-touristique. On peut ainsi trouver des bases vies avec des bungalows aménagés, et des guides formés pour promener les touristes dans la forêt et même internet et le réseau GSM. En 2011 le nombre de touristes est ainsi passé du simple au double (environ 111 touristes). Mais c'est loin d'être à la hauteur du potentiel du parc et des investissements consentis. C'est pourquoi fin 2011, une mission d'évaluation a été dépêchée sur les lieux pour essayer de trouver des solutions concrètes pour mieux vendre cette destination.

Qu’il s’agisse du tourisme vert, ou de l’ethno-tourisme, le parc national de Lobéké ne manque pas d’attrait. Ayant fait l’objet de nombreux aménagements pour le transformer en site écotouristique ; le parc fait partie du bassin du Congo. On peut ainsi y trouver des aires de repos avec des bungalows aménagés et des guides formés pour promener les touristes dans la forêt. Vous pourrez y découvrir les clairières de Bolo et de Djaloumbe ainsi qu’une petite savane où des miradors ont été construits pour l’observation des oiseaux, gorilles et autres mammifères.
Des sites comme Djembé ont été aménagés dans le plus grand respect de la nature. Ce camp est construit sur les rives de la rivière Sangha, frontière naturelle entre le Cameroun, la République Centrafricaine et le Congo Brazzaville. Ici, on rencontre des espèces sauvages comme l’éléphant, le gorille, le buffle ou encore le sanglier. Djembé est relié à un réseau de sentiers qui conduisent vers 4 petites clairières régulièrement visitées par les gorilles et les éléphants.
A partir de Djembé, on peut contempler les éléphants de forêt qui traversent la rivière dans un couloir de migration entre les 3 aires protégées du parc. Il faut dire que le parc possède la plus grande  concentration de gorilles et d’éléphants de toute l’Afrique. Les guides suivent des trajectoires qui vous permettront de les approcher de très près ; pour les amateurs de photos, c’est l’occasion de sortir les appareils.

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Les touristes ont également la possibilité de faire des parties de pêche sur la rivière Sangha et de remonter le cours dudit fleuve en pirogue, apercevant ainsi le paysage pittoresque qu’offre la région. Des parties de pêche sont aussi proposées aux visiteurs qui peuvent ainsi profiter des rivières poissonneuses qui coulent dans le parc.
Il est vivement conseillé de prendre en location un véhicule au départ des deux grandes villes du pays que sont Yaoundé et Douala. Le voyage est certes long et parfois tortueux mais le détour en vaut vraiment la peine. Bon voyage à tous !


Par François Bidjang

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